Lancement de la JMS 2024, sous le thème : « Ensemble pour le renforcement du learship de la communauté pour vaincre le VIH/Sida d’ici 2030 ». RACOJ a été choisi par le PNMLS pour prononcer le mot des adolescents et jeunes.
Dans son allocution, RACOJ a présenté les inquiétudes constatées, discutées et déplorées entre jeunes au cours de ces dernières années. Il s’agit du rétrécissement de financement liés à la prévention des adolescents et jeunes en général, notamment sur l’accès au dépistage du VIH et traitement des IST. Si l’on n’y prend pas garde nous risquons de vivre la remontée des nouvelles infections à VIH au sein de cette cible, susceptible de réduire les efforts pays face à la réduction des nouvelles infections à VIH dans la population générale.
La chargée de genre RACOJ ajoute également que la prévention des jeunes en âge de procréer devrait rester prioritaire, au vu des statistiques qui démontrent la moyenne d’âge au premier rapport sexuel chez les filles à 15 ans et les garçons à 17 ans selon l’EDS en vigueur. Or il est également renseigné, par la même source que la majorité des premiers rapport sexuels chez les adolescents ne sont pas protégés.
Pour clore, RACOJ souligne que « Rester insensible face à cette réalité criante et se dire que le pays ne reste fixé à 80% que sur les interventions autours des personnes affectées et infectées du VIH/Sida, donne l’impression de vouloir attendre que les adolescents soient infectés par le VIH pour voir descendre toute l’armada de la lutte afin de se satisfaire de suppression de la charge virale.
Elle pense, comme cette veille devise des sages, aussi vieux que le VIH qui dit « Vaux mieux prévenir que guérir »
MNK