Depuis 1988, le monde entier le célèbre, à la date du 1er décembre la journée mondiale de la lutte contre le sida (JMS).Cette journée vise, non seulement, la compassion que le monde devra témoigner en faveur des personnes vivant avec le VIH et les personnes affectées dont les orphelins du Sida, parmi lesquels se comptent les adolescent(e)s et jeunes par milliers dans le monde, mais aussi la remise en question des interventions de la lutte et les perspectives envisageables.
Pour cette 35ème célébration, en 2023, le thème international choisi par l’ONUSIDA est « Confier le leadership aux communautés », en marge duquel, la RDC à travers le PNMLS, s’est dotée du thème national : « ensemble pour le renforcement de leadership de la communauté pour vaincre le VIH d’ici 2030.
A cet effet, le Réseau des associations congolaises des jeunes (RACOJ), dans le cadre de son projet « jeunes et droits à la santé sexuelle et reproductive » financé par Expertise France, a mené une étude sur le niveau des connaissances des moyens de prévention du VIH, TB , des grossesses non désires auprès des jeunes adolescent-e-s et jeunes garçons , et LGBTQ+ à Kinshasa dans 3 zones de santé (Biyela, Selembao et Kalamu 2) a révélé que : – 60% des jeunes de 10-24 ans n’ont toujours pas accès aux informations précises sur la santé sexuelle et reproductive, particulièrement sur le VIH, grossesses non désirées, et la contraception, pouvant leur permettre de vivre leur sexualité de manière sûre et satisfaisante » ; – beaucoup des jeunes ne connaissent pas leur statut sérologique et adoptent les comportement sexuels à risque (débutent très tôt les rapport sexuels, avec les partenaires multiples et n’utilisent pas le préservatifs) de contracter le VIH, les IST et les grossesses non désirés.
Cette étude prouve à suffisance qu’il faut intensifier les sensibilisations sur le dépistage du VIH auprès des adolescents et jeunes de toutes les catégories et aussi l’accès de mineurs au dépistage, et pourtant restent un défi majeure pour l’atteinte de l’objectif 95-95-95 de l’ONUSIDA.
Partant, le RACOJ estime que pour mettre fin au sida à l’horizon 2030, un appui financier considérable devra être alloué aux organisations communautaires en vue de renforcer leurs capacités managériales sur terrain.
Par ailleurs, le RACOJ reste convaincu que l’augmentation des ressources domestiques reste est un mécanisme efficace pour assurer la pérennisation des efforts et avancés enregistrés dans la lutte contre le VIH et permettre des innovations, pour que la RDC atteigne l’objectif de l’élimination du VIH/SIDA en 20230.